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Ils sont semblables aux anges

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« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. »

Luc 20, 34-36

« Jésus dit que les fils de ce monde se marient, mais ceux qui sont jugés dignes de la vie future et de la résurrection des morts ne prendront ni femme, ni mari. Avec ces paroles, Jésus veut expliquer que dans ce monde, nous vivons de réalités provisoires qui terminent, qui s’achèvent. En revanche, dans l’au-delà, après la résurrection, nous n’aurons plus la mort comme horizon, et nous vivrons tout, même les liens humains dans la dimension de Dieu, dans une forme transfigurée. Même le mariage, signe et instrument de Dieu dans ce monde, brillera transformé en lumière pleine, dans la communion glorieuse des saints au paradis.

Les fils du ciel et de la résurrection ne sont pas quelques privilégiés. Ils sont tous les hommes et toutes les femmes puisque le salut porté par Jésus est pour chacun d’entre nous. Et la vie des ressuscités sera semblable à celle des anges, c’est à dire immergée dans la lumière de Dieu, dédiée à sa gloire, dans une éternité pleine de joie et de paix.

Mais attention, la résurrection n’est pas seulement le fait de renaître, ressusciter après la mort, mais c’est une nouvelle sorte de vie que nous expérimentons déjà aujourd’hui. C’est la victoire sur le néant que nous pouvons déjà goûter d’avance.

La résurrection est le fondement de la foi et l’espérance chrétienne.

S’il n’y avait pas la référence au paradis, le christianisme se réduirait à une éthique, à une philosophie de vie. En revanche, le message de la foi chrétienne vient du ciel, et est révélé par Dieu, et va au-delà de ce monde.

Croire en la résurrection est essentiel, afin que tous nos actes d’amour chrétien ne soient pas éphémères, mais qu’ils deviennent une semence destinée à pousser, à éclore dans le jardin de Dieu, et produire des fruits de vie éternelle.

Que le vierge Marie, reine du ciel et de la terre nous confirme dans l’espérance de la résurrection et nous aide à faire fructifier dans de bonne œuvres la parole de son fils semée dans nos cœurs. »

Angélus pape François 6/11/2016

La fête des Anges

2 octobre : mémoire des saints Anges gardiens

« Leurs anges aux cieux voient sans cesse la face de mon Père »

anges      « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient la face de mon Père qui est dans les cieux. » Par ces mots, le Christ nous dit à peu près ceci : Soyez attentifs, veillez à ne pas mépriser les hommes simples, pauvres ou faibles. Pour moi, je les tiens en très grande estime, à tel point que, pour les garder de tout mal, j’ai mis à leur service mes anges. Et quels anges ! N’allez pas croire qu’on puisse les comparer à des marmitons qui travailleraient dans ma cuisine. Non, ils sont les égaux des officiers de mon propre palais, car « ils voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux »…

Or ces anges voient la face de Dieu pour plusieurs raisons. La première, c’est que les anges doivent offrir et présenter à Dieu les bonnes œuvres des hommes. Nous en avons un témoignage dans les paroles de Raphaël adressées à Tobie : « J’ai présenté ta prière au Seigneur » (Tb 12,12). On lit aussi dans l’Apocalypse : « Un ange vint se placer près de l’autel avec un encensoir d’or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône de Dieu » (8,3). Remarquons que cet autel est le cœur de l’homme vraiment fidèle à Dieu ; les anges se tiennent devant cet autel. Leur encensoir représente les sentiments d’allégresse avec lesquels ils recueillent les pensées, les prières, les paroles et les actions des hommes, pour les offrir, tout embrasées du feu de la charité, sur l’autel d’or qui se trouve devant le trône de Dieu. Et l’offrande monte vers le Fils, qui est dans le sein du Père. Il serait bon par conséquent que nous ayons toujours quelque bien à déposer dans l’encensoir des anges.
Saint Albert le Grand (v. 1200-1280), dominicain
Sermon pour la fête de saint Michel

Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien

Quand je parlerai les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui raisonne ou une cymbale qui retentit.
Et quand j’aurai le don des prophéties, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurai même toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,

Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.

L’amour est patient,
 » Il est plein de bonté.
L’amour n’est point envieux
L’amour ne se vante point,
Il ne s’enfle pas d’orgueil.
Il ne fait rien de malhonnête,
Il ne cherche point son intérêt,
Il ne s’irrite point,
Il ne soupçonne point le mal.
Il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

L’amour ne périt jamais.
Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
Car nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Lorsque je suis devenu adulte, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
Maintenant ces trois choses demeures : la foi, l’espérance et l’amour.

Mais la plus grande de ces choses c’est l’amour ».

Saint Paul (1ère lettre aux Corinthiens, 13 1-8)