Comme le Père m’a aimé, moi aussi Je vous ai aimé

porte

« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe. C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c’est Moi qui suis là. J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d’invitation, qui me permettra d’entrer chez toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens, mais avec l’infini pouvoir de mon amour.

Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l’amour que j’ai pour toi ; Un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j’ai reçu du Père même. Comme le Père m’a aimé, moi aussi Je vous ai aimé.
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t’unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t’apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.

Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés. Rien de ta vie n’est sans importance à mes yeux. Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, de tes soucis. Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : Je t’aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n’as pas fait.

Je t’aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C’est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t’aime tel que tu es.

Ainsi soit-il. »

Mère Térésa (1910-1997)


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