L’homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son coeur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du coeur.
Luc, 6-45
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9.
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Psaume 63(62),2.3-4.5-6.7-8.
La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte.
Penser à elle est la perfection du discernement, et celui qui veille à cause d’elle sera bientôt délivré du souci.
Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre.
Livre de la Sagesse 6,12-16.
Jésus va chez ce pécheur; chez cet homme qui exploite le peuple. Mais Jésus guidé par la miséricorde, c’est justement lui (Zachée) qu’il cherchait. Et lorsqu’il rentre chez Zachée il dit : « aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. »
En effet, le fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Le regard de Jésus va au-delà des péchés et des préjugés.
Cela est important, nous devons l’apprendre. Le regard de Jésus va au-delà des péchés et des préjugés. Il voit la personne avec les yeux de Dieu qui ne s’arrête pas au mal passé mais qui aperçoit le bien futur.
Jésus ne se résigne pas aux fermetures, mais il ouvre toujours de nouveaux espaces de vie.
Il ne s’arrête pas aux apparences, mais regarde le coeur. Et là il a regardé le coeur blessé de cet homme blessé par le péché, blessé par la cupidité, tellement de choses mauvaises que cet homme avait fait. Il regarde ce coeur blessé et c’est là qu’il va.
Parfois nous essayons de corriger, de convertir un pécheur, en lui faisant des reproches, en lui rappelant ses fautes et son comportement injuste. L’attitude de Jésus avec Zachée nous montre un autre chemin. Celui de montrer à celui qui se trompe sa valeur. Cette valeur que Dieu continue à voir malgré tout, malgré toutes les fautes, tous les péchés. Cela peut provoquer une surprise positive qui attendrit le coeur et qui pousse la personne à faire sortir tout ce qu’il y a de bon en lui.
C’est donner confiance aux personnes qui les fait grandir et changer.
C’est comme ça que Dieu se comporte avec nous tous. Il n’est pas bloqué par notre péché, mais il le dépasse avec l’amour, et il nous fait sentir la nostalgie du bien. Et nous tous, nous avons ressenti cette nostalgie du bien après avoir commis une faute. C’est comme cela qu’il fait notre père, Dieu, c’est comme cela qu’il fait, Jésus.
Il n’y a pas de personne qui n’a pas quelque chose de bon. Et c’est cela que Dieu regarde pour le faire sortir du mal.
Que la Vierge Marie nous aide à voir le bon qu’il y a dans les personnes que nous rencontrons chaque jour, afin que tous soient encouragés à faire ressurgir l’image de Dieu gravée dans leur coeur. Et comme cela nous pouvons nous réjouir des surprises de la miséricorde de Dieu. Notre Dieu, le Dieu des surprises.
Angelus du pape François 30/10/2016
Écoutez ce que déclare la sagesse de Dieu :
« Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours.
Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre.
Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes.
Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée,
avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde.
Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme,
qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme,
quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre.
Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment,
jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. »
Livre des Proverbes 8,22-31.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Psaume 72(71),1-2.7-8.10-11.12-13.
Quand je parlerai les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui raisonne ou une cymbale qui retentit.
Et quand j’aurai le don des prophéties, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurai même toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,
Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
L’amour est patient,
» Il est plein de bonté.
L’amour n’est point envieux
L’amour ne se vante point,
Il ne s’enfle pas d’orgueil.
Il ne fait rien de malhonnête,
Il ne cherche point son intérêt,
Il ne s’irrite point,
Il ne soupçonne point le mal.
Il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’amour ne périt jamais.
Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
Car nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Lorsque je suis devenu adulte, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
Maintenant ces trois choses demeures : la foi, l’espérance et l’amour.
Mais la plus grande de ces choses c’est l’amour ».
Saint Paul (1ère lettre aux Corinthiens, 13 1-8)