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Espérance du monde

Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance,
j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité.

Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent l’homme à ce point captif de la nuit
que l’aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.

Je crois que la vérité et l’amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.

La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.

Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.

Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n’aura plus de raison d’avoir peur.

Martin Luther King

Jésus Tu es le Fils de Dieu

Jésus Tu es le Fils de Dieu
Merci pour ton amour immense
Merci d’avoir ouvert tes bras sur la croix pour moi
Ouvre mes yeux pour accueillir ton regard
Je dépose ma vie devant toi
Merci de porter sur la croix mon péché,
Merci de porter sur la croix ma souffrance,
Merci de porter sur la croix mon humiliation
Merci d’y déposer ton amour, ton pardon et ton salut
Ta croix est ma lumière
Ta croix est mon espérance
Ta croix est mon trésor
Jésus tu es le Fils de Dieu

Père Luc PIALOUX

Espérer

Espérer, c’est quelque chose de très concret. C’est croire que Dieu nous rend capables de poser des actes éternels. Ce sont bien sûr les actes d’amour. Ce sont eux qui construisent, dans notre monde déjà, l’éternité, le Royaume de Dieu

La vie éternelle permet de prendre notre monde au sérieux. En le regardant pour ce qu’il est. En donnant à chacun sa juste place, son juste poids.

Espérer, ce n’est pas se mentir ou se voiler la face, mais croire que l’amour est plus solide que le reste. Parce que, contrairement à nos ambitions, nos richesses, nos conflits, tout ce qui nous distrait trop souvent de l’essentiel, l’amour a les promesses d’éternité.

Quand le monde qui nous entoure nous fait peur, l’espérance chrétienne ne nous invite pas à attendre que Dieu détruise ce monde-là pour en construire un autre. Elle nous pose une question très simple : comment faire de tout cela une occasion d’aimer davantage ?

Veilleur, où en est la nuit, Adrien Candiard, Eds Cerf

Regarder la croix

Il n’y a pas d’autre rédemption qu’en cette croix. Ô Dieu, quelle grande utilité et quel profit pour nous que de contempler la croix et la Passion ! Est-il possible de contempler cette humilité de notre Sauveur sans devenir humble et sans aimer les humiliations ? Peut-on voir son obéissance sans être obéissant ? Oh non, certes, nul n’a jamais regardé notre Seigneur crucifié et est resté mort ou malade. Et au contraire, tous ceux qui meurent, c’est parce qu’ils refusent de le regarder, comme ceux d’entre les enfants d’Israël qui n’avaient pas voulu regarder le serpent que Moïse avait fait dresser sur la colonne.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
OC Annecy, t. 10, p. 363 (in Desjardins, Le Livre des quatre amours, p. 44 ; français modernisé)

L’amour véritable

L’amour véritable et parfait se mesure à la grande espérance et à la confiance que l’on a en Dieu, car aucune chose ne mesure mieux l’amour accompli que la fidèle confiance. La fidèle confiance révèle combien une personne aime l’autre ; et toute la fidèle confiance que l’on ose avoir en Dieu, on la trouve vraiment en lui, et mille fois davantage. De même qu’un homme ne peut jamais trop aimer Dieu, jamais un homme ne pourrait avoir trop de fidèle confiance envers Dieu. Tout ce que l’on peut faire par ailleurs n’est pas aussi avantageux que la grande fidèle confiance envers Dieu. Avec tous ceux qui ont eu grandement confiance en lui, il n’a jamais manqué d’accomplir de grandes choses. Chez tous ceux-là, il a bien montré que cette fidèle confiance a l’amour pour origine, car l’amour n’a pas seulement fidèle confiance, il a aussi un vrai savoir et une certitude exempte de doute.

Maître Eckart

Conseils spirituels

Prière de saint François

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

Saint François d’Assise

Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien

Quand je parlerai les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui raisonne ou une cymbale qui retentit.
Et quand j’aurai le don des prophéties, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurai même toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,

Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.

L’amour est patient,
 » Il est plein de bonté.
L’amour n’est point envieux
L’amour ne se vante point,
Il ne s’enfle pas d’orgueil.
Il ne fait rien de malhonnête,
Il ne cherche point son intérêt,
Il ne s’irrite point,
Il ne soupçonne point le mal.
Il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

L’amour ne périt jamais.
Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
Car nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Lorsque je suis devenu adulte, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
Maintenant ces trois choses demeures : la foi, l’espérance et l’amour.

Mais la plus grande de ces choses c’est l’amour ».

Saint Paul (1ère lettre aux Corinthiens, 13 1-8)