Poésies
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Lorsque l’enfant paraît
Lire la suite : Lorsque l’enfant paraîtLorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, Innocent et joyeux. Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, Car vos petites mains, joyeuses et…
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Les quatre bougies
Lire la suite : Les quatre bougiesPour soulever l’obscurité qui parfois recouvre le monde Et même le cœur des hommes, Je vais préparer, Seigneur, quatre bougies Et je les poserai aux quatre coins de la terre pour tout éclairer. La première bougie sera la lumière de mon sourire Offert à tous, chaque jour, comme un cadeau, Car toi, Seigneur, tu viens…
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Fête des défunts
Lire la suite : Fête des défuntsVoici venu le temps où les feuilles jaunies Jonchent le sol boueux de leurs débris épars Dans le ciel alourdi de brumes infinies Les lugubres corbeaux chantent de toutes parts. C’est le temps où chacun rend un culte pieux A ceux qu’il a connus quand ils étaient sur terre, Où l’âme cherche une âme et…
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Dit de la Force et de l’Amour
Lire la suite : Dit de la Force et de l’AmourEntre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Il y a l’injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre il y a ma colère Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce…
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La Vierge à Midi
Lire la suite : La Vierge à MidiIl est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela Que je suis votre fils et que vous êtes là. Rien que pour un…
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Révolution consumée
Lire la suite : Révolution consuméeUn soleil qui se couche, une nuit qui arrive, Dans nos vies qui accouchent nos nouvelles dérives. Malgré ce beau passé de belles révolutions, C’est dans nos sociétés que perdure soumissions. Où sont les droits de l’homme de nos jours enfumés, Suffit-il qu’on consomme pour qu’ils soient consumés. Des hommes meurent dans nos rues d’autres…
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Non merci !
Lire la suite : Non merci !Et que faudrait-il faire ? Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce, Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ? Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font, Des vers aux financiers ? se…
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Lorsque j’étais un enfant, Un dieu souvent m’a sauvé
Lire la suite : Lorsque j’étais un enfant, Un dieu souvent m’a sauvéLorsque j’étais un enfant, Un dieu souvent m’a sauvé Des cris et de la cravache des hommes, Je jouais, alors, sûr et bon, Avec les fleurs du bois, Et les brises du ciel Jouaient avec moi. Et, de même que tu mets Le cœur des plantes en joie, Quand elles tendent vers toi Leurs bras…
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Lorsque j’aime mon Dieu
Lire la suite : Lorsque j’aime mon DieuLorsque j’aime mon Dieu Dans ma conscience, plus de doute, Mais une certitude : Seigneur, c’est toi que j’aime. Tu as percé mon cœur de ta Parole, Et je t’ai aimé. Mais aussi ciel et terre, et tout ce qu’ils contiennent, Les voici me disant, de partout, de t’aimer… Mais qu’est-ce donc que j’aime quand…
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C’est la Paix…
Lire la suite : C’est la Paix…Le rêve de l’enfant, c’est la Paix, Le rêve de la mère, c’est la Paix, Des mots d’amour sous les arbres… C’est la Paix… Le père qui rentre le soir un long sourire dans les yeux Dans ses mains un panier rempli de fruits Et sur son front des gouttes de sueur qui ressemblent Aux…
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Le second chant du mineur
Lire la suite : Le second chant du mineurJe sais le lieu d’un puissant château fort, A l’intérieur duquel demeure un roi Silencieux, avec sa cour étrange ; Mais aux créneaux, on ne le voit jamais. Il est caché, dans son palais de plaisance Et ses veilleurs le gardent, invisibles ; Seules ruissellent jusqu’à lui des sources Familières depuis le toit versicolore. (…)…
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La couronne effeuillée
Lire la suite : La couronne effeuilléeJ’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute fleur ; J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée : Mon père a des secrets pour vaincre la douleur. J’irai, j’irai lui dire au moins avec mes larmes : » Regardez, j’ai souffert… » Il me regardera, Et sous mes jours changés,…