Le défi de la démocratie implique repenser la liberté régulée par une tension dynamique vers l’égalité et vice-versa et par le dépassement de la fraternité qui n’est pas un simple supplément d’âme ou cerise dans les gâteaux luxueux, sinon l’anima, le souffle même qui va permettre à la liberté de ne pas se transformer en droit de dominer autrui et de permettre à l’égalité de valoriser la différenciation de l’individuation… donc elle est au centre de la refonte d’un nouveau pacte social.

Faire vivre l’esprit de la fraternité et de chercher à l’incarner, et considérer que c’est un enjeux politique social majeur. La démocratie parce qu’elle accepte de traiter le sens des questions de la vie et de la mort, où il est confronté au dialogue comme alternative de la guerre… un dialogue ouvert et exigent, permettrait de délibérer et de faire des choix entre nous, ex: quelle part de lumière dans la modernité est à garder? l’individuation, le doute, l’émancipation, l’acte de rébellion, l’émergence de la liberté de conscience, …  mais là aussi la modernité à délaissé des lignes importantes comme le rapport à la nature, le rapport à l’éthique (à la force de vie) marchandant le politique et créant des fondamentalismes marchands; le rapport à la question spirituelle… le rapport a été chosifier, en hyper marchandisant l’humain … mais aussi ce tri sélectif il faut le faire pour nos traditions.

Patrick Viveret