La terre, cité unique

La population, au terme de cette période, s’affairera à agrandir la Cité de la Nouvelle Jérusalem, qui s’entendra sur toute la Terre, et où il n’y aura plus ni rues, ni ruelles, ni cours, ni venelles, un tel milieu étant inférieur ou néfaste.

La Terre sera disposée de telle façon qu’elle formera sur toute son étendue une seule cité, composée de communes distinctes, dotées de tout ce qui est nécessaire à leur fonctionnement ; et chacune sera une commune paradisiaque, reliée à toutes les autres communes du globe, jusqu’à ce que toute la Terre ne forme peu à peu que cette grande Cité unique qu’on pourra appelée la Nouvelle Jérusalem ou le paradis terrestre unifié.

La Cité, qui contiendra tous les habitants de la Terre, sera habitée par une race tout à fait développée et régénérée d’être humains, gouvernés seulement par les lois de Dieu, parlant le même langage, c’est à dire le langage de la vérité seule, n’ayant qu’un seul intérêt et qu’ un seul sentiment, celui d’augmenter mutuellement leur bonheur; tous seront remplis, dès la naissance, de l’esprit de charité universelle et de l’amour réciproque, et ils mettront journellement ces qualités divines en pratique tout au long de leur vie.

Robert Owen (1771 – 1858)
Gazette Millénariste


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