,

Le jardin de Gethsémani

Le Jardin de Gethsémani Tarchiani
Le Jardin de Gethsémani
Tarchiani

Aux pires heures de détresse
Quand le cœur est près de flancher,
Quand l’angoisse est là qui nous ronge,
Du mal qui va nous emporter :
Songeant au chagrin, à la peine
Qui vont peser sur ceux qu’on aime,
Nos yeux sont voilés d’un nuage
Où ne perce plus nul espoir.

Oh! c’est alors Dieu qui se penche
Et nous approche Son amour;
Quand nous n’aspirons qu’à mourir,
Son Ange vient et nous assiste,
Portant le calice de Vie,
Glissant en nous le réconfort;
On ne demande pas en vain
Aussi Sa paix pour ceux qu’on aime.

Novalis (Cantique XIII)


Publié le

dans

,