,

Au mont des Oliviers

 

Ce n’est pas moi qui juge et damne,
Sache-le bien mon fils,
Ce n’est pas moi le Créateur, le Père,
Qui tue et qui détruit,
Ce n’est pas Moi qui veux la mort
De ceux qui pèchent,
Ni le mal des méchants

Ma justice, c’est que chacun
Choisit son sort, sa fin, sa voie,
C’est que d’eux-mêmes
Ils se mette à droite ou bien à gauche,
S’emparent de leur vie, ou font trésor
De leur refus et de leur perte.

Pour que chaque être en eût sa part
Et pour que l’Homme, mon aimé,
Doué d’esprit qui tout pénètre,
Eût sa part à tout.

Lanza Del Vasto
(Extrait de Prière de Noé – Acte III, scène 5)


Publié le

dans

,