Deuxième comparution devant Pilate, Christ ou Barabbas

Procès du Christ devant Ponce Pilate
Procès du Christ devant Ponce Pilate

« Mais c’est pour vous une coutume que je [Ndrl : Pilate] vous relâche quelqu’un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? »
Alors ils vociférèrent de nouveau, disant:
« Pas lui, mais Barabbas! »
Or Barabbas était un brigand.
Jn 18:39-40


Le Christ devant Pilate, Le Tintoret Venise
Le Christ devant Pilate, Le Tintoret Venise

Ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit:
« Vous m’avez présenté cet homme comme détournant le peuple, et voici que moi je l’ai interrogé devant vous, et je n’ai trouvé en cet homme aucun motif de condamnation pour ce dont vous l’accusez.
Hérode non plus d’ailleurs, puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez ; cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
Je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. »

A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.
Mais eux se mirent à pousser des cris tous ensemble:
« A mort cet homme! Et relâche-nous Barabbas. »
Ce dernier avait été jeté en prison pour une sédition survenue dans la ville et pour meurtre.
De nouveau Pilate, qui voulait relâcher Jésus, leur adressa la parole.
Mais eux répondaient en criant:
« Crucifie-le! crucifie-le! »
Pour la troisième fois, il leur dit:
« Quel mal a donc fait cet homme? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort ; je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. »
Mais eux insistaient à grands cris, demandant qu’il fût crucifié ; et leurs clameurs gagnaient en violence.
Et Pilate prononça qu’il fût fait droit à leur demande.
Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour sédition et meurtre, celui qu’ils réclamaient.
Lc 23:13-25


Le peuple demande la condamnation à mort de Jésus-Christ, Giandomenico Tiepolo, San Paolo
Le peuple demande la condamnation à mort de Jésus-Christ, Giandomenico Tiepolo,
San Paolo

A chaque Fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait.
On avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
Pilate dit donc aux gens qui se trouvaient rassemblés:
« Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus que l’on appelle Christ? »
Il savait bien que c’était par jalousie qu’on l’avait livré.
Or, tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire:
« Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car aujourd’hui j’ai été très affectée dans un songe à cause de lui. »
Cependant, les grands prêtres et les anciens persuadèrent aux foules de réclamer Barabbas et de perdre Jésus.
Prenant la parole, le gouverneur leur dit:
« Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? »
Ils dirent:
« Barabbas. »
Pilate leur dit:
« Que ferai-je donc de Jésus que l’on appelle Christ? »
Ils disent tous:
« Qu’il soit crucifié! »
Il reprit:
« Quel mal a-t-il donc fait? »
Mais ils criaient plus fort:
« Qu’il soit crucifié! »
Voyant alors qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’il s’ensuivait plutôt du tumulte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant:
« Je ne suis pas responsable de ce sang ; à vous de voir! »
Et tout le peuple répondit:
« Que son sang soit sur nous et sur nos enfants! »
Alors il leur relâcha Barabbas.
Mt 27:15-26

Pilate s'en lave les mains, Duccio
Pilate s’en lave les mains, Duccio

A chaque Fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
Or, il y avait en prison le nommé Barabbas, arrêté avec les émeutiers qui avaient commis un meurtre dans la sédition.
La foule étant montée se mit à demander la grâce accoutumée.
Pilate leur répondit:
« Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? »
Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Cependant, les grands prêtres excitèrent la foule à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas.
Pilate, prenant de nouveau la parole, leur disait:
« Que ferais-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs? »
Mais eux crièrent de nouveau:
« Crucifie-le! »
Et Pilate de leur dire:
« Qu’a-t-il donc fait de mal? »
Mais ils n’en crièrent que plus fort:
« Crucifie-le! »
Pilate alors, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas.
Mc 15:6-15

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