Ô toi Céleste,
Je t’ai si longtemps oubliée,
Puis si ardemment cherchée,
Pour enfin te rencontrer,
Aux confins du ciel étoilé.
Ô toi, Papesse
Je t’ai vue, belle dame,
En bleu de nuit et d’or,
Au milieu de tous tes voiles
Qui te relient à moi,
Ô toi, Prêtresse,
J’ai vu ton visage.
Doux, éveillé, et souriant.
J’ai vu ton regard,
Si gai et pétillant.
Tu m’as dit :
« Ce que j’aime à l’infini,
C’est la Sagesse du Fils.
Je suis son humble servante
Aux côtés de ma gouvernante. »
Tu m’as dit :
« Que ta foi soit un diamant
Dans ton cœur rayonnant
Pour que ton amour pur
Augure des Noces du futur »
© Rosa Lise