Pentecôte, Cathédrale de Saint-Louis, Missouri, Etats-Unis
Pentecôte, Cathédrale de Saint-Louis, Missouri, Etats-Unis

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.
Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.
Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome. Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient :
« Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ?
Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence,
tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu! »

Tous étaient stupéfaits et se disaient, perplexes, l’un à l’autre :
« Que peut bien être cela ? »
D’autres encore disaient en se moquant :
« Ils sont pleins de vin doux ! »

Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots :
« Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l’oreille à mes paroles.
Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez ; ce n’est d’ailleurs que la troisième heure du jour.
Mais c’est bien ce qu’a dit le prophète :
Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes.
Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai de mon Esprit.
Et je ferai paraître des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre.
Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand Jour.
Et quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »


« Hommes d’Israël, écoutez ces paroles. Jésus le Nazôréen, cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, prodiges et signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, ainsi que vous le savez vous-mêmes, cet homme qui avait été livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez pris et fait mourir en le clouant à la croix par la main des impies, mais Dieu l’a ressuscité, le délivrant des affres de l’Hadès. Aussi bien n’était-il pas possible qu’il fût retenu en son pouvoir ; car David dit à son sujet : Je voyais sans cesse le Seigneur devant moi, car il est à ma droite, pour que je ne vacille pas. »
« Aussi mon cœur s’est-il réjoui et ma langue a-t-elle jubilé ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance que tu n’abandonneras pas mon âme à l’Hadès et ne laisseras pas ton saint voir la corruption.
Tu m’as fait connaître des chemins de vie, tu me rempliras de joie en ta présence. »


« Frères, il est permis de vous le dire en toute assurance : le patriarche David est mort et a été enseveli, et son tombeau est encore aujourd’hui parmi nous.
Mais comme il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône un descendant de son sang, il a vu d’avance et annoncé la résurrection du Christ qui, en effet, n’a pas été abandonné à l’Hadès, et dont la chair n’a pas vu la corruption : Dieu l’a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins.
Et maintenant, exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint, objet de la promesse, et l’a répandu. C’est là ce que vous voyez et entendez.
Car David, lui, n’est pas monté aux cieux ; or il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis un escabeau pour tes pieds. »


« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié. »

D’entendre cela, ils eurent le cœur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux apôtres :
« Frères, que devons nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint Esprit.
Car c’est pour vous qu’est la promesse, ainsi que pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. »


Par beaucoup d’autres paroles encore, il les adjurait et les exhortait :
« Sauvez-vous, disait-il, de cette génération dévoyée. »

Eux donc, accueillant sa parole, se firent baptiser. Il s’adjoignit ce jour-là environ trois mille âmes.
Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
La crainte s’emparait de tous les esprits : nombreux étaient les prodiges et signes accomplis par les apôtres.
Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun ; jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur.

Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple.
Et chaque jour, le Seigneur adjoignait à la communauté ceux qui seraient sauvés.
Ac 2:1-47

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