C’est ici ton tabouret : ici tes pieds reposent où il vit le très pauvre, l’infirme et le perdu.
Si je tente de m’incliner vers toi, ma révérence ne parvient pas à cette profondeur où reposent tes pieds parmi le très pauvre, l’infirme et le perdu.
Où ne hante jamais l’orgueil, là tu marches dans la livrée de l’humble, parmi le très pauvre, l’infirme et le perdu.
Mon cœur jamais ne trouvera sa route vers où tu tiens compagnie à ceux qui sont sans compagnon, parmi le très pauvre, l’infirme et le perdu.
R. Tagore n°10