Discours du congrès de la paix

Un jour viendra où les armes vous tomberont des mains.
Un jour viendra où la guerre paraîtra aussi absurde […] entre Paris et Londres, entre Saint-Pétersbourg et Berlin, entre Vienne et Turin, qu’elle paraîtrait
absurde aujourd’hui entre Rouen et Amiens.
Un jour viendra où l’on verra […] les États-Unis d’Amérique et les États-Unis d’Europe, […] se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies.
Et Français, Anglais, Belges, Allemands, Russes, Slaves, Européens, qu’avons nous à faire pour arriver le plus tôt possible à ce grand jour ?
Nous aimer. Nous aimer ! […]
Il y aura sur le monde un flot de lumière.
Et qu’est-ce que c’est que toute cette lumière ?
C’est la liberté.
Et qu’est-ce que c’est que
toute cette liberté ?
C’est la paix.

Victor Hugo
Discours du congrès de la paix (extrait)
21/08/1948

 


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